Le laboratoire BIO ESPACE vient d’anoncer l’obtention d’un recombinant de la souche BE4 du virus de la myxomatose en vue de la mise au point d’un vaccin contre la myxomatose et la VHD (Viral Haermorrhagic Disease).
Cette annonce a été faite par le professeur Auguste Commeyras, président de BIO ESPACE, laboratoire financé exclusivement par les chasseurs et qui est situé dans la proche banlieue de Montpellier.
Cette avancée scientifique a été réalisée en partenariat avec le Laboratoire de Pathologie Comparée de l’Université de Montpellier II dirigé par le professeur Max Bergoin.
L’objectif de BIO ESPACE est de développer un vaccin capable d’être transmis aux lapins sauvages sans avoir à les capturer, c’est à dire en utilisant des puces comme vecteur.
Le laboratoire BIO ESPACE est également spécialisé depuis 1992 dans l’élevage de ces insectes et en produit plusieurs millions par an dans son unité d’entomologie.
La mise au point d’un tel recombinant était très attendue dans le monde cynégétique. Elle constitue une étape importante dans la lutte contre la myxomatose et la VHD, deux maladies qui déciment chaque année de nombreuses populations de lapins de garenne.
Selon le Professeur Commeyras, « ce nouveau recombinant doit maintenant subir une série de tests pour assurer de son efficacité en milieu fermé, avant d’être expérimenté en milieu ouvert, c’est à dire en nature. Or, Bio Espace n’a ni les moyens financiers, ni les moyens humains pour engager de telles expérimentations ».
Le président de BIO ESPACE lance un appel aux fédérations de chasseurs afin qu’elles l’aident à franchir ces nouvelles étapes qui conduiront ensuite vers la demande d’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM), ultime démarche avant la commercialisation d’un vaccin.